Le Sud de San José et la côte caraïbe

Après un petit déjeuner servi directement sur la terrasse de notre cabane, nous prenons la route pour une étape de 200 kilomètres. Nous empruntons tout d’abord la route 32 qui traverse la jungle du parc national Braulio Carrillo en montant jusqu’à 1600 mètres avant de plonger sur San José. Cette route est belle mais complètement saturée par le trafic des innombrables poids lourds, car c’est l’un des axes principaux pour atteindre le port de Puerto Limón sur la côte caraïbe. Nous contournons ensuite San José par le nord, et prenons une route de montagne bien sinueuse qui nous amène jusqu’à la plaine bordant l’océan Pacifique. Nous faisons étape dans la station balnéaire de Jaco, connue pour ses plages de surf et sa vie nocturne. Le surf ce n’est pas notre truc, alors on se contente d’une balade sur la plage et d’une bière sur une terrasse afin de se mettre à l’abri de l’orage.

Après Jaco on passe deux nuits dans un logement en bordure du parc national Manuel Antonio où nous sommes en communion avec la nature et, malheureusement, les hordes de touristes. Nous faisons une belle visite du parc national durant laquelle nous pouvons admirer des singes capucins, des singes hurleurs, des paresseux, des iguanes, des bernard-l’ermite et j’en passe. Il y a également de magnifiques plages où l’on peut se baigner dans une eau à plus de 25 degrés.

On quitte les rives du Pacifique et ses 35 degrés pour retourner dans les montagnes du centre du pays. Une belle route bien sinueuse nous amène jusqu’à 3’335 mètres d’altitude où nous retrouvons des températures plutôt fraîches avec un petit 13 degrés. La pluie que nous avions réussi à éviter jusqu’à présent est aujourd’hui également au rendez-vous, ce qui contribue à rafraîchir un peu plus l’atmosphère ambiante. Nous redescendons dans une vallée et passons deux nuits dans une cabane en bordure du parc national des Quetzales. Au programme c’est réveil à 4h30 pour tenter de voir cet oiseau magnifique. Nous réussissons à apercevoir un spécimen mâle à une certaine distance, et pouvons prendre quelques photos au travers du télescope du guide. On reste encore en observation pendant une heure mais la chance n’est pas au rendez-vous et ce sera malheureusement tout pour aujourd’hui. On passe le reste de la journée à profiter de cet agréable climat d’altitude avec une belle balade dans la forêt, mais toujours pas de quetzal…

Nous quittons la région des quetzales et prenons la direction de la côte caraïbe, avec un petit détour pour aller voir le volcan Irazú de plus près. Avec ses 3’432 mètres, c’est le plus haut volcan du Costa Rica. Une belle route sinueuse permet d’accéder jusqu’au bord du cratère principal, puis un chemin piétonnier permet de s’en approcher encore plus. La météo n’était malheureusement pas avec nous car un épais brouillard masquait la vue à l’intérieur du cratère. Par temps clair il est possible de voir un lac au fond du cratère principal. J’ai ajouté la photo d’une photo pour le fun…
Sur les pentes du volcans il y a plein de cultures maraîchères et l’on voit des champs de pommes de terre, d’oignons et de choux jusqu’à près de 3’000 mètre d’altitude. Une portion de la descente est un peu scabreuse, avec des portions bien raides et parfois pas goudronnées, ce qui ne plaît pas vraiment à ma passagère adorée.

Et nous voici sur la côte caraïbe, dans le petit village de Puerto Viejo, pour ce qui sera notre dernière étape au Costa Rica.
Plage, piscine relax et Caribbean Flair sont au programme, et on profite des derniers instants de Pura Vida. On a également organisé et planifié le fret de la moto et nos billets d’avion pour voyager de Panama City à Bogota, mais je vous donnerai plus de détails à ce sujet en temps voulu…

Le Costa Rica est un pays avec une flore et une faune des plus diverses, et des paysages magnifiques. C’est également un pays très propre où l’on ne voit quasiment pas de déchets au bord des routes, contrairement aux autres pays d’Amérique Centrale. Mais c’est également un pays où tout tourne autour du tourisme et du billet vert. Quasiment un tiers du pays a été déclaré parc national et ce sont des zones qu’il n’est pas possible de visiter sans payer le prix fort. Ils ont clôturé les zones d’intérêt et font payer les touristes pour y accéder. Personnellement je n’adhère pas du tout. C’est probablement la raison pour laquelle la population est un peu arrogante, et également bien moins spontanée et authentique que dans les autres pays visités jusqu’à présent.
Nous disons donc Adios à ce pays, que nous avons apprécié mais où nous ne reviendrons probablement pas…

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